québec : le rap des participes passés

Au Canada, une enseignante a choisi d’enseigner la grammaire de façon ludique et tendance. Elle a choisi le style rap pour se rapprocher des jeunes, et le mode karaoké pour créer un phénomène de plaisir et d’effort collectifs. Je ne vous en dis pas plus, watch and learn :

 

Ça me rappelle qu’en prépa, je mémorisais mes fiches de mathématiques en chansons. La seule chanson qui m’est restée depuis, dit :

« On appelle matrice de passage de B l’ancienne base dans B’ la nouvelle base ceci : la matrice des coordonnées des vecteurs de B’ dans la base B mis en colonne »

Je connais la chanson, mais alors, la leçon…?

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4 réflexions sur “québec : le rap des participes passés

  1. Aucun intérêt! Presque tous les élèves connaissent la règle de base, l’accord du participe selon l’auxiliaire. Par contre, il semble que personne ne leur explique jamais ce qu’est un participe passé, ni la différence, en termes de sens et de fonction, entre un verbe et un auxiliaire. Ceux qui savent placer le participe savent l’accorder si, tout simplement, ils pensent à se poser la question. Les autres en restent à la question « er », « é » ou « ait »? Pour l’infinitif, leur demander de remplacer le verbe par « mordre » (ou quoi que ce soit) dans la phrase  » je veux attraper le bus », en leur demandant si ça colle, les laisse souvent perplexes… Trop cons, ces élèves! C’est absolument anti-pédagogique. Ayant bien appris leurs règles, ils croient pouvoir se débrouiller avec celle des 2 verbes qui se suivent. Et pensent que dans « après avoir mangé », il y a effectivement 2 verbes qui se suivent. Au contraire de  » je décide, après mûre réflexion, de manger ».
    Habiller les mêmes recettes d’une touche « d’jeuns' » ne règle rien au problème: le SENS. Les élèves en sont beaucoup plus demandeurs que de démagogie, qui leur donne juste l’impression qu’on les prend pour des cons.

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    1. Tout à fait d’accord avec vous, Marion ! Certains élèves s’y retrouveront dans cette méthode ludique, quant aux autres, ils continueront à être largués. On m’a enseigné la grammaire française à la baguette (« nombre de fautes, nombre de coups », réciter les règles par cœur), nous étions une classe de 10 élèves : la méthode a marché pour la moitié d’entre nous. A ce jour, l’autre moitié hésite toujours entre l’infinitif et le participe passé.

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