cinéma : le rap à l’école, ça peut sauver des vies

AVERTISSEMENT : Visionner ce film peut vous faire chanter du Mylène Farmer toute la journée.

Dans mon spectacle de stand-up Je n’suis pas venue ici pour souffrir, OK ? j’ai un sketch de vingt minutes consacré au hip-hop, dans lequel je fais mon coming-out à des ami.e.s de la bourgeoisie française blanche qui ne considèrent pas le rap comme de la « vraie musique », et que j’ai rencontré.e.s dans des écoles où ce genre musical était proscrit, que j’aimais le hip-hop. Plus qu’une question de goût, c’est une question de race et de classe et Anis Rhali le montre bien dans son court-métrage de 18 minutes Un monde sans rap. On y voit Simon Astier, dans le rôle d’un proviseur de lycée féru de jazz et qui considère le jazz comme un style plus noble et plus digne d’être enseigné que le R-A-P. Le casting inclut aussi Al-Hassan Ly, Firmine Richard, Marion Creusvaux, Fodjé Sissoko et en guest star, le rappeur Médine, qui aurait fait un tout autre métier dans un monde sans rap !

Et pourtant, faut-il enseigner le rap ? Je poserais la même question pour la danse, l’écriture ou l’humour. Vous avez quatre heures.

Merci de laisser un commentaire !